Rencontre des fidèles de st Remi le 1er octobre
En ce dimanche 1er octobre, solennité de saint Remi dans notre diocèse de Reims, une Messe pontificale fut célébrée par Monseigneur MINNERATH, évêque de DIJON, en présence de nosseigneurs JORDAN, Archevêque et BOISHU son coadjuteur.
Cette Messe eut naturellement lieu en la basilique saint Remi. Nous nous devions en ce si grand jour être présents pour rencontrer une nouvelle fois les fidèles de Reims. Nos équipes ont donc commencé à arriver vers 17 heures.
Et nous avons bien fait ! Plusieurs centaines de personnes étaient venues vénérer le patron de la ville et du diocèse. Nous avons ainsi pu avoir des échanges fructueux et démontrant une nouvelle fois que l’exclusion dont nous sommes l’objet rencontre une condamnation forte.
Voici comme à chaque fois maintenant un florilège des échanges avec les catholiques de Reims.
Une famille : nous, nous allons à Notre Dame de France, l’église de la Fraternité saint Pie X.
Nous : Ce n’est pas notre cas et c’est pour cela que nous demandons inlassablement à Monseigneur JORDAN la Messe de st Pie V.
La famille : Bon courage, Monseigneur JORDAN ne va pas dans le sens de l’Eglise d’aujourd’hui. Il finira par vous dire oui.
Un couple de la soixantaine : Mais c’est bien ce que vous faites ! Donnez-nous d’autres exemplaires de votre lettre pour que nous les donnions à nos enfants.
Le couple : Qu’est ce qu’on peut faire pour vous aider ?
Nous : D’abord, prier pour notre action et ensuite, signer notre supplique que vous trouverez sur notre site : http://www.paixliturgiquereims.org/
Le couple : Comptez sur nous ! Ce serait si bien si nous pouvions aller de temps en temps à la Messe traditionnelle.
Nous : Merci, Au revoir, Madame, Monsieur.
Un homme de 74 ans : C’est scandaleux ce que vous faites ! Vous voulez retourner en arrière. Aujourd’hui, l’Eglise est pour l’ouverture.
Nous : Mais nous sommes pour l’Eglise, pour qu’elle soit ouverte à toutes les sensibilités.
L’homme : Ce n’est pas vrai ! En fait, vous êtes contre Vatican II !
Nous : Vatican II n’a rien à voir avec la Messe, nous, nous voulons simplement ne plus être exclus de l’Eglise à Reims. Dans la plupart des diocèses c’est comme ça, les fidèles qui le désirent peuvent aller à la Messe de saint Pie V.
L’homme : Moi, j’ai commencé à jouer de l’orgue à 12 ans, je sais ce que c’est ! J’ai 74 ans.
Nous : Nous sommes nettement plus jeunes
L’homme : Alors, je ne comprends pas ! Mais vous croyez que vous allez remplir les églises avec votre latin.
Nous : Dans les diocèses où elle existe, les églises sont souvent pleines et de jeunes.
L’homme : Ce n’est pas possible.
Nous : Pourtant Benoît XVI favorise la possibilité d’avoir ce rite.
L’homme : Oh Benoît XVI ! J’ai été déçu de son élection et je ne suis pas d’accord qu’il ait réintégré ces prêtres intégristes….
Lui : Il se trompe. Au revoir
Nous : Au revoir Monsieur.
Une femme de 50 ans discutant avec une amie la quarantaine : Tu vois, ce sont des intégristes.
Nous (nous approchant) : Traditionalistes, Madame.
Elle : Ce n’est pas bien ce que vous faites. Vous induisez les gens en erreur.
Elle : Les gens ne lisent pas tout et risquent de vouloir vous aider. Ils ne verront pas que vous êtes des intégristes.
Nous : traditionalistes, Madame et nous pensons que nos 8 pages expliquent très bien la situation d’exclusion dans le diocèse.
Elle : Non, je ne suis pas d’accord.
Un homme : Je l’ai déjà votre papier. Nous prions pour vous.
Nous : Merci Monsieur. Allez sur notre site, signez la supplique à Monseigneur JORDAN…
Lui : Non, je ne veux pas que mon nom apparaisse, mais je vous soutiens.
Nous : Cher Monsieur, nous voulons obtenir la Messe de saint Pie V et pour cela nous n’avons pas peur de nous montrer.
Lui : Oui, c’est bien mais je n’oserais pas faire ce que vous faites. Je prie pour vous. Au revoir
2 dames de la soixantaine : Mais c’est formidable ! Votre adresse est dessus ? Nous pouvons signer quelque chose ?
Nous : Notre adresse est là. Et nous avons quelques exemplaires de la supplique à Monseigneur JORDAN.
Elles : Nous signons tout de suite. En plus, vous aurez notre adresse. Tenez nous au courant de l’avancée de vos démarches.
Nous : Merci, Mesdames et comptez sur nous.
Nous, nous approchant de Monseigneur BOISHU : Monseigneur, nous ne sommes encore jamais allés jusqu’à Charleville, alors nous en profitons pour nous présenter à vous.
Mgr BOISHU : Oh, je n’aurai pas le temps de lire votre lettre.
Nous : Lisez la quand même Monseigneur, c’est important pour nous.
Mgr BOISHU : Oui, je sais, ce n’est pas facile. Au revoir.
Un vicaire de la cathédrale : Je ne veux pas votre papier, il sent mauvais.
Nous : Vous êtes pour notre exclusion.
Le vicaire : Oui, vous êtes contre ce que nous faisons.
Nous : nous voulons simplement que les gens aient le choix.
Le vicaire : Non, vous sentez mauvais, et d’ailleurs vous étiez à la cathédrale il y a quinze jours. Ce n’est pas bien (et il nous tourna le dos).
Bien d’autres échanges eurent lieu, particulièrement avec des jeunes. Ceux-ci, en très grande majorité nous expriment leur étonnement de l’exclusion dont nous sommes l’objet. Combien de fois nous a t’on dit : « Je ne comprends pas, on nous dit toujours qu’il faut accueillir ceux qui sont différents, mais dans l’Eglise, on n’est pas capable de le faire » !
Chacun peut se rendre compte que, devant l'accueil des fidèles ctholiques de Reims, nous devons aller jusqu'au bout. Notre détermination est pleine et entière.
La question aujourd'hui, n'est plus de savoir si la Messe dite de st Pie V sera célébrée à Reims, mais quand!