LA PORTE N'EST OUVERTE SUR RIEN!

Publié le par Le collectif

Aujourd’hui, mardi 12 décembre, nous avons rencontré Monseigneur JORDAN à l’évêché de Reims, afin de lui remettre vos suppliques pour obtenir la Messe chaque dimanche selon le rite de saint Pie V.

Cet entretien a débuté de façon cordiale, Monseigneur JORDAN nous demandant ce que nous désirions.

Notre réponse fut : « La Messe selon le rite de saint Pie V ».

 

Monseigneur JORDAN parla alors longuement de son esprit d’ouverture qu’il aurait largement pratiqué à Versailles quand il était vicaire général et à Pontoise. Les fidèles de ces diocèses devraient lui être reconnaissants d’avoir favorisé le rite traditionnel !

 

A son arrivée à Reims, Monseigneur JORDAN n’a eu aucun écho de quelque demande que ce soit de « traditionalistes » dans le diocèse. Les 250 personnes assistant chaque dimanche à la Messe de la FSSPX ainsi que les entretiens avec plusieurs familles ne comptent donc pour rien.

 

Ce n’est que depuis 2003 que notre archevêque est sollicité pour l’application du motu proprio « Ecclesia Dei » à Reims. A ce sujet, Monseigneur JORDAN a corrigé l’article de LA CROIX du 2 novembre 2006, en confirmant avoir reçu à l’époque quelques 64 courriers  et que le chiffre de 2/3 familles n’était pas celui qu’il avait dit. D’autre part, contrairement à ce qu’il est paru dans le journal L’UNION DE REIMS du 11 novembre 2006, Monseigneur JORDAN a reconnu nous avoir rencontré à cette époque (octobre 2003 puis, janvier 2004).

 

Très souvent, Monseigneur JORDAN a affirmé sa volonté d’unité ecclésiale. Il nous a presque convaincu que c’était son souci premier. Pour cela, il est prêt à soutenir le futur motu proprio de Benoît XVI dont on parle tant, qui est selon lui, non encore rédigé à ce jour. Il apporte cependant une restriction, seuls ceux qui suivent la FSSPX pour la seule raison liturgique peuvent prétendre à la communion. La réconciliation avec l’Institut du Bon pasteur est une erreur dans sa forme. C’est allé trop vite.

 

En conclusion, Monseigneur Thierry JORDAN, archevêque de Reims acceptera de commencer à réfléchir à la question liturgique si le collectif pour la paix liturgique à Reims cesse ses activités pour se consacrer à établir des « têtes de ponts » avec les fidèles qui ont suivi Monseigneur LEFEBVRE en 1988. L’obéissance depuis cette date de tant de catholiques rémois n’a apparemment aucune valeur.

 

Notre archevêque nous a alors dit qu’il ne savait même pas combien de personnes étaient concernées par notre demande, malgré qu’il reçoive régulièrement des mails en ce sens qu’il jette à la corbeille !

 

Nous avons, une grande tristesse dans l’âme, constaté qu’à aucun moment Monseigneur JORDAN n’a semblé vouloir ouvrir la porte contrairement à ce qu’il a parait-il affirmé au journaliste de L’UNION.

 

Reprenant points par points, la situation de la querelle liturgique dans le diocèse, lui rappelant notre regret de cette situation dans laquelle nous étions acculés, nous avons rappelé que le futur motu proprio de Benoît XVI n’était même pas nécessaire puisque Jean-Paul II avait écrit avec force dans celui de juillet 1988 : « A tous ces fidèles catholiques qui se sentent attachés à certaines formes liturgiques et disciplinaires antérieures de la tradition latine, je désire aussi manifester ma volonté - à laquelle je demande que s'associent les évêques et tous ceux qui ont un ministère pastoral dans l'Eglise - de leur faciliter la communion ecclésiale grâce à des mesures nécessaires pour garantir le respect de leurs aspirations. »

Nous avons alors présenté vos suppliques avec une grande émotion devant le poids de vos espoirs.

La première réponse de Monseigneur JORDAN a été : « Je ne sais même pas d’où viennent ces gens »

Nous lui avons simplement lu vos villes d’origine. Au bout de la 10ème fois que nous répétions REIMS, Monseigneur JORDAN a dit : « L’entretien est terminé ».

 

C’est avec tristesse que nous avons donc constaté que la politique d’exclusion de tant de fidèles du diocèse de Reims est encore à l’ordre du jour. C’est donc avec une volonté renouvelée que nous poursuivons notre combat pour la PAIX LITURGIQUE que Monseigneur JORDAN appelle la guerre..

 

N’hésitez pas à faire connaître votre sentiment à Monseigneur JORDAN en lui écrivant : eveche@catholique-reims.cef.fr

 

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F
Essayez cette adresse, qui est celle de l'accueil du site.<br /> http://afrancparler.hautetfort.com/<br />  <br /> Bravo pour votre site, les commentaires sont parfois un peu vifs, ce qui m'étonne pour des catholiques. Vous ne devriez pas laisser les gnes s'insulter ainsi, cela manque de dignité ! Mais je vous soutiens totalement, votre combat est le bon !<br /> Haut et Fort !
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L
Chers amis,Merci pour vos soutiens et vos prières!Chaque avis est important et, nous en sommes conscients, il n'y a pas de recette miracle dans le combat que nous menons.Une seule chose est certaine. Au delà de nos diversités, il faut que nous restions unis. Nous ne pouvons pas réclamer le "droit à la différence" si nous nous chamaillons.Merci donc à chacunEn union de prières
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E
Mais non Denise, je ne suis pas une anguille ! Contrairement à ce que vous pensez -vous (me permettez de vous voussoyer, je ne vous connais pas ?) je suis plutôt d'une expression abrupte et je dis ce que je pense sans grande diplomatie.<br /> La meilleure manière d'aborder un évêque ne relève pas d'une vérité de foi, et le pragmatisme est autorisé, voire recommandé ! L'aborder de front est inutile, sauf si son caractère s'y prête, ce qui ne semble pas le cas. Je reste persuadé que s'adapter à la personne que l'on veut convaincre commence par l'utilisation d'un vocabulaire et d'attitudes qui créent un lien avec elle. C'est même le B-A BA de la communication. La preuve à Rouen, avec un évêque a priori difficile !<br /> Quant aux leçons au courageux collectif 51, il se trouve qu'il est animé par un de mes amis proche, qui prend les choses comme elles le doivent : une contribution au débat sur les solutions à trouver où chacun donne son avis, sans pour autant (je vous rassure) prétendre détenir la vérité absolue ! Si quelqu'un trouve le moyen le plus efficace de convaincre l'évêque, bravo ! Je me garderai bien de lui jeter la pierre ou de me vexer, voire de l'apostropher en termes outranciers !<br /> Je vous rejoins sur un point : prier n'est pas facultatif, pour notre pape, nos évêques et nos prêtres. Peut-être qu'en unissant nos efforts, à distance, vous et moi serons entendus !
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D
T"es super nul mon pauvre Edouard... en parlant d'anguille, c'est exactement l'effet que tu me fais et c'est sûrement la tête que tu dois avoir... et pourquoi pas  faire venir une danseuse à poil pour avoir l'air encore plus moderne devant l'évêque ??? <br /> Et de grâce quitte ce ton suffisant et donneur de leçons, c'est exaspérant  !!!!!<br /> Bien sûr il ne faut pas "rentrer dans le lard "de l'évêque, mais il ne faut pas se renier non plus, et prêcher le faux pour obtenir le vrai et "avoir l'air de " pour faire le contraire dans le dos de l'évêque (qui sera furieux à juste titre). Ce genre d'attitude n'est pas digne d'un chrétien sûr de son droit  !!! <br /> Alors quelle est la bonne attitude ?? Je n'aurais pas ton  outrecuidance, pauvre Edouard,  et ne me permettrais pas de faire la leçon à ce courageux collectif  51, mais il me semble que rester vrai et franc sera toujours payant... <br /> Mes prières vont vers vous, collectif 51, en espérant que votre détermination adoucira le coeur de cet évêque, pour qui je prie aussi pour qu'il sache assumer sa charge en communion avec notre Saint Père.
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E
Je ne suis pas rémois, mais j'ai écrit à votre évêque !<br /> <br /> Monseigneur,<br />  <br />  <br />  <br /> C'est avec tristesse que je prends connaissance, par des amis rémois, des difficultés qu'ils rencontrent pour obtenir de votre part l'autorisation de célébrer la messe selon la liturgie de Jean XXIII dans votre diocèse.<br />  <br /> J'habite Rouen, et je ne suis donc pas directement concerné, mais si je prends la liberté de vous écrire, c'est parce que je crois profondément qu'une telle autorisation non seulement ne peut pas nuire à l'unité des catholiques du diocèse, mais encore est de nature à réduire les fractures existantes, bien qu'anciennes.<br />  <br /> A Rouen, où cette liturgie (que je ne fréquente qu'occasionnellement) est célébrée depuis plus de 15 ans par un prêtre autrefois réputé "progressiste", cela se passe admirablement bien. Après quelques années d'affectation d'une église froide et désertée depuis la guerre, notre archevêque a mis à disposition une des plus belles églises de la ville, ce dont la petite communauté lui est très reconnaissante. cette communauté vit en totale communion avec l'Archevêque, et entretien d'excellentes reations avec la paroisse dont elle dépend. <br />  <br /> Non seulement du monde fréquente cette messe, et pas seulement des nostalgiques âgés, mais beaucoup de jeunes familles, mais encore la communauté qui se réunissait, faute de mieux, autour de la Fraternité Saint Pie X a perdu plus de la moitié de ses membres... Or, la dite FSSPX s'est signalée à Rouen par des positions extrèmement virulentes et on ne peut que se féliciter qu'une partie de ses "fidèles", ayant trouvé ce qu'elle cherchait au travers d'une liturgie traditionnelle, suive en touts points l'Eglise et son enseignement.<br />  <br /> Souvent, pour justifier des innovations liturgiques qui déplaisaient à certains, les prêtres ont utilisé le terme de sensibilité liturgique, en estimant que certaines tranches d'âges (je pense aux jeunes) étaient plus attirées par la guitare et les chants de l'Emmanuel que par le latin ou la stricte application du missel de Paul VI. Pourquoi ne pas reconnaître à ceux qui sont restés attachés à la liturgie traditionnelle ce même droit à la sensibilité liturgique ? Après tout, personne n'est obligé de fréquenter une paroisse dont la liturgie lui semble contraire à ce qu'il pense être le meilleur moyen de pénétrer le mystère de l'Eucharistie ! Bien sur il existe des limites, ce sont celles que pose l'Eglise elle même qui fait de la liturgie un ensemble de règles ordonnées à la célébration du mystère, mais les catholiques dits traditionnalistes ne sont pas exclus de facto de cette "souplesse" qui s'applique aux autres.<br />  <br /> Je puis vous assurer que dans notre diocèse, l'existence de cette communauté a permis un rapprochement fécond entre les catholiques, qui autrefois s'ignoraient, et maintenant s'apprécient. C'est un fruit non négligeable pour l'évangélisation Ô combien nécessaire dans nos villes.<br />  <br /> Enfin, il faut accepter la réalité : les communautés traditionnalistes sont fécondes en vocations. Pourquoi se priver, dans la situation dramatique que connaît le monde occidental en matière d'effectifs presbytéraux, de leur apport ? <br />  <br /> Je vous prie de croire, Monseigneur, en l'expression de mon respect filial et en la certitude de ma prière quotidienne pour l'Eglise et ses pasteurs.
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